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Quand Leenelay prend la plume...

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19 février 2011

L'amour est la haine

Désolée, encore un texte bien noir, que j'ai écris peu de temps après avoir quitter mon ex... (ça date quoi!) Je l'ai écris en Anglais parce que je trouvais que ça avait plus de poids...  Mais bon je suis gentille,  je mettrais une traduction plus tard quand j'en aurrais le courag^^ Bonne lecture... Hé, non, au fait... Je suis pas folle, ni suicidaire! :-D

Just look... Look what you did with me. Just meditate your work.
I'm a juping jack disorientated. Used to live at the addiction of your merest whims.
There, I'm annihilated, disabling to really laugth. All is just an aspect. From now on, I'm just a fictitious being, a peaked ghost without any glint...
You destroyed me, botched me, riped me off, manipulated me.
I'm nothing, the total nothingness.

Never, never I could be able to live without the fear to be used again.
My everyday life summarize to a compulsive paranoia,
a devouring fear to serve for toy again, an unceasing fear which obsess...
I'll be never able anymore to leave the abyss wherein you threw me into.
Every act, so harmless they are, bring me back in bitter remembrances.
How must we do to forget? I forgot to forget...
I became unable to believe that one day, the happiness could be there, just in my reach....

People's disinterest slay me, their quiet is worst than all.

There, just look what you've done! Maybe you were affraid that I blossom?
Put you at rest, you ensured all that I don't manage it...
And when it's not hate that I feel towards you, towards all these weak remembrances which haunt my spirit, towards everythings that I won't forget. That's me that I hate.
I hate me, if only you could know how much I hate me....
For beeing what I was, a poor girl, blind, incompetent to protect herself...
I hate what I became, a bitch who don't know how forget, the girl who suffer again and again, maybe more than before. The girl who realize only now that she won't be aware of rebuild her....
I already hate what she will become... Paranoid, liable, always with a defensive attitude... and worst again: I'll be coward... I'll never be in front off the tortures of love anymore because I will avoid them...

You can boast off give me joy, it was a contaminated gift...
Now, nothing will have any flavour...
And the sun will shine just to make me blind again...

I really would like to think that it's just for a moment, and that I will good end up by find my way...

But I can't.

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19 février 2011

Elle.

Vous allez penser que je n'écris que des textes morbides ou tristes... lol ça a été vrai il y a un moment, pour être honète ce texte je l'ai écris il y a déjà deux ans au moins... Je n'écris pas pour le moment (même si j'en ai envie, je ne prend pas le temps de me poser devant une feuille pour que l'histoire sorte) Du coup, pour l'instant je resors des "vieux" textes que j'ai écris il y a longtemps... Et forcément à cette époque j'écrivais des choses un peu triste... :-)

Un nouveau jour se lève doucement sur le monde, assassinant les étoiles une à une, et déjà, on sent monter dans l’air que s’effondre, une angoisse oppressante. Renaît alors d’une trop longue nuit, un ciel monotone, gris et lourd qui ne cessera pas de pleurer. Les larmes avalées  par orgueil finiront par tombées malgré les efforts pour les retenir… Quelque chose se passe… Je n’ose pas le deviner et pourtant, à l’intérieur de moi même, je sais…

« Non ! Pas encore… »

Elle semble être revenue, encore une fois. Plus belle, plus forte et plus destructrice que jamais, sa présence devient de plus en plus évidente tant et si bien qu’il me devient impossible de le nier. Elle est revenue m’anéantir, et cette fois, je n’y échapperai pas… Je sens dans mon dos son souffle glaciale et humide. Par son odeur âpre et empoisonnée, je me sens déjà faiblir…

Elle se penche sur mon épaule, m’observant de ses yeux froids. 

Commence alors une lutte mentale, pour que jamais elle ne puisse m’envahir à nouveau,  pour qu’elle ravale son venin destructeur. Pourvu que je ne faiblisse pas, pourvu que je tienne le coup ! Oui, il faut que je tienne le coup… Je lutte de toutes mes forces, qu’elle vide sans scrupules, resserrant peu à peu son étreinte sur mon corps fatigué. Mais il est déjà trop tard, rien ne sert de lutter, elle me possède déjà. Doucement mais sûrement, elle s’infiltre dans les méandres de mon esprit, circule dans mes veines, se beigne dans mes larmes, me plongeant toute entière dans une amertume sans fond… De sa voix presque aphone, elle me murmure quelques fois :

            « Laisse toi faire, ne lutte plus contre moi… »

            Elle devient alors le centre de mes pensées, Obsession. Sa présence enivrante ne laisse plus de place au reste. Elle, juste elle, seulement elle.  Comment l’oublier ? Comment s’en sortir ? Comment lâcher prise ? La moindre issue se referme violemment, la moindre lumière s’éteint dans un souffle, la moindre faiblesse suffit à la faire revenir. Sa seule jouissance est de me voir faillir, de m’avoir sous son contrôle… Elle se nourrit de mes souffrances, et prend plaisir à les provoquer…

            Sans doute finira-t-elle par se lasser. Elle m’abandonnera alors dans mon agonie, à la recherche d’une autre victime. Mais elle reviendra, bien plus forte encore, bien plus cruelle, bien plus sournoise… Et elle se délectera encore de mes souffrances, elle guettera encore la moindre faiblesse pour me hanter à nouveau…

Jamais, non jamais elle me laissera…

19 février 2011

Charbon

Je ne suis pas vraiment satisfaite de ce texte, j'avais écris cette histoire il y a longtemps déjà, mais les écrits se sont perdus dans la nature... J'ai voulu le réecrire d'après mes souvenirs, mais je pense qu'il n'est pas aussi bien que l'était le premier. Pour le moment, je le laisse tel quel, et sans doute que je le modifierais ultérieurement (dans un nouveau post...)

Les portes se referment derrière moi, un vent glacial et humide s’engouffre dans mon col. J’ai laisser mon écharpe sur le dossier de ma chaise, tampis. Il fait déjà noir, les gens sont pressés de rentrer chez eux après leur journée de boulot, et moi donc ! Je me faufile entre les gens, à grandes enjambées éclaboussantes et descend les escaliers qui mènent à la station de métro. Le temps de me prendre un café noir, deux sucres, et j’arrive sur le quai.  Un regard à ma montre, dans quelques minutes, je serais chez moi. Dans quelques minutes, je retrouverais mes pantoufles et mon canapé accueillant, je me commanderais une pizza, ou du poulet aigre-doux, et je passerais la soirée devant la télé… Plus que quelques minutes de patience…

Les quais ont l’air déserts, tant mieux… Je m’installe sur un banc à peu près propre, et je déplie mon journal… Tiens, mon horoscope avait raison, une fois n’est pas coutume, « journée stressante et ennuyeuse ». Mon métier est stressant, c’est sur, et parfois mes journées sont plus que longues, mais plus que quelques minutes, et je n’aurais plus à y penser, jusqu’à demain matin.

Ce n’est que quand j’ai levé les yeux pour regarder l’heure d’arrivée du prochain tram sur le panneau d’affichage que je l’ai vue. Elle se tenait en face de moi, à quelques mètres. Le dos recourbé, ses longs cheveux gris et raidis par le temps retombaient sur ses frêles épaules… Elle portait des vêtements sales, mais ne semblait pourtant pas vivre dans la rue. Comme toute apprêtée, elle avait mis du far sur les paupières, ce qui soulignait ses grands yeux gris, et dans un cliquetis de bracelets et de colliers s’entrechoquant, elle allait et venait le long du quai, ses yeux rivés au sol. Elle traînait derrière elle un vieux petit caniche noir. Le chien peinait à la suivre, il soufflait, presque agonisant, poussant des gémissements rauques que sa maîtresse ne semblait pas entendre. Et puis elle se tourna vers moi et me dévisagea. Ses yeux me transperçaient, ce qui me mit mal à l’aise.
Faisant semblant de rien, je bus une gorgée de mon café noir deux sucres, froid maintenant, et fis mine de consulter ma montre. Quand je relevai la tête, elle avait avancé de quelques pas dans ma direction, continuant à me scruter avec insistance. Sans expression particulière, elle me regardait, sans baisser les yeux une seule seconde. J’allais lui demander ce qu’elle voulait quand dans un murmure presque aphone elle me dit : « Il s’appelle Charbon »…

-         Ah, votre chien ? euh très joli prénom, ça lui va bien…

Elle ne me répondit pas, son regard me transperçant de part en part. Elle me rendait nerveuse à me fixer comme ça, elle esquissa un petit sourire timide.
Et puis on entendit au loin, une rame qui arrivait. Alors, tandis que je me levais, elle se mit à rire… Tout doucement d’abord, puis de plus en plus fort. « Encore une folle » pensais-je silencieusement. Je m’approchai du bord du quai, passant à côté d’elle sans la regarder, mais je sentais qu’elle me suivait du regard. Et elle riait aux éclats, sa voix à peine couverte par le bruit du métro qui arrivait. Elle se plaça à ma droite, dos au quai,  riant de plus belle, et me regardant les yeux exorbités. Je voulus m’éloigner d’elle mais elle me retint par le bras, s’époumonant presque, elle me jeta un « charbooooonnn » à trois centimètres de mon visage. Hébétée, je la regardais sans comprendre ce qui lui arrivait. Et alors que le métro arrivait dans la station, tout en continuant à me regarder droit dans les yeux, elle décocha un coup de pied au chien qui déboula deux mètres plus loin, et dans un nouvel éclat de rire, elle se laissa tomber sur les rails.

19 février 2011

...

Le regarder mourir, c'était comme le voir emporté par la mer. Une vague arrive, et l'emporte plus loin, et chaques vagues qui arrivent l'emporte un peu plus loin... Chaques vagues est un jour qui défilent, et peu à peu, elles l'emmènent jusqu'à l'horizon. Là où, quand le jour se plie, le soleil meurt dans un écrin d'eau. Laissant naître derrière lui d'innombrables étoiles.

19 décembre 2010

~xXx~

Comme son nom l'indique, ce blog est juste là pour acceuillir les textes que j'écris... En espérant trouver quelques lecteurs intéressés (qui sait?! ;-)) je vous laisse en compagnie des mots... Bonne lecture! Leenelay.

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